Les émotions désagréables freinent l’apprentissage des enfants

Dans la vidéo ci-dessous, les parents, les enseignants et les enfants vont comprendre une chose essentielle : notre cerveau fonctionne de façon optimale quand nous ressentons des émotions agréables. Et ceci est encore plus vrai pour les enfants dont le cerveau est fragile et immature.

Les émotions désagréables (peur, colère,…) et le stress bloquent l’apprentissage.

À forte dose, ils détruisent même les neurones.

En quoi cette information est-elle essentielle ?

Dès lors qu’un enfant se sent menacé, jugé, contraint,… il perd la majeure partie de ses capacités intellectuelles pour ne garder que les réflexes de survie (attaque, immobilisme, fuite).

Il est par conséquent indispensable de favoriser la sécurité mentale et physique en classe ou à la maison.

La bienveillance éducative fournit quelques outils efficaces pour atteindre cet objectif :


             . Augmentation de la confiance par l’encouragement et le renforcement positif au lieu de se concentrer sur les erreurs

  •     Communication non violente (observation-sentiment-besoin-demande avec un message “je”) au lieu de menaces, d’accusations, punitions,
  •     Écoute empathique et aide à la verbalisation émotionnelle au lieu d’ordres et non prise en compte des ressentis de l’enfant
  •     Méditation de pleine conscience pour installer la calme, mieux gérer les émotions, développer les comportements pro-sociaux
  •     Proposition de choix au lieu de contraindre  
  •     Travail collaboratif au lieu de compétition
  •     Parler calmement au lieu de crier
  •     S’appuyer sur la curiosité en posant des questions ouvertes et des devinettes

                                                                           Jean-François Belmonte